A l’ombre des bords d’un monde.

Ce lieu se trouve en amont de la cité. Je suis longtemps allé me promener dans ses paysages où les marques de l’homme perdent lentement pieds. A mesure que j’avançais en tournant le dos à la ville ancienne, la nature explosait, s’affirmait. Sans aller loin, parfois dans des endroits tout proches de ruelles et d’immeubles habités, ces berges échappaient vite au désir fou d’ordre et de contrôle de l’Homme. Elles s’étiraient et s’exprimaient sous mes yeux dans un langage de lignes et de fouillis complexes. D’un coup, telle une cassure, le paysage s’embrouillait pour devenir le refuge des âmes qui aiment perdre le temps, écouter l’eau qui coule et qui nous emmène ailleurs.

La série est actuellement composée de 17 tirages photographiques argentiques.

Les autres images sont en cours de tirage.

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